« Le peuple catalan a le droit de récupérer l'indépendance par la voie d'un processus démocratique, il n'y a pas d'autre chemin possible». C'est ainsi que s'est prononcé Carles R. Capdevila, le président du Casal dels Països Catalans de la Plata en Argentine, l'une des trente entités ayant signé le manifeste de soutien à la déclaration de souveraineté du peuple catalan et au processus de transition nationale.
Dans ce document, les communautés catalanes basées en Amérique du Sud, au Mexique, en Amérique Centrale et aux Caraïbes jugent prioritaire « la construction d'un cadre légal » en vue de l'organisation d'un « référendum décisionnel avec une question claire et sans équivoque et une supervision internationale ».
Le texte, signé par une trentaine d'organismes, appelle à participer activement au « processus d'indépendance » et à la campagne pour « élargir et consolider la majorité sociale favorable à un État catalan ». « C'est le moment de réveiller tous les coins du pays et du monde », souligne le document, qui réclame la convocation du référendum «au plus tard en 2014 ».
La déclaration constate l'échec de «toutes les tentatives d'intégration politique de la Catalogne au sein de l'État espagnol, y compris les 30 ans d'autonomie » et souligne que la sentence du Tribunal Constitutionnel sur le Statut d'autonomie de la Catalogne du 28 juin 2010 a confirmé qu'il n'y a que deux voies possibles : « soit disparaître en tant que nation soit, au contraire, commencer le processus d'indépendance» vers un État catalan. De plus, ils considèrent que la manifestation du 11 septembre de 2012 (fête nationale de la Catalogne) fut « le début de la fin du processus d'indépendance de la Catalogne »
Le document recueille aussi la volonté des communautés catalanes à l'étranger de « poursuivre leurs efforts » de diffusion de « l'identité nationale catalane » aux gouvernements, institutions et entités des communautés d'accueil respectives.
Ainsi, le président du Casal dels Països Catalans de la Plata a signalé dans ses déclarations l'importance du rôle de « porte-parole » de la situation catalane que possèdent les entités catalanes à l'étranger. À Buenos Aires, par exemple, les journaux se sont fait écho de la manifestation du 11 septembre. Par contre, la plupart des maisons d'édition s'opposent à l'indépendance catalane car « elles maintiennent d'étroites relations avec l'ambassade espagnole », affirme-t-il. C'est pour cela qu'une des tâches du Casal dels Països Catalans de la Plata consiste à feffectuer un « travail de fourmi » pour informer les résidents locaux sur le point de vue catalan au travers de « notes, articles, commentaires, précisions et contacts avec des journalistes » explique Carles R. Capdevila.
Lisez cet article en anglais, allemand et espagnol
Dans ce document, les communautés catalanes basées en Amérique du Sud, au Mexique, en Amérique Centrale et aux Caraïbes jugent prioritaire « la construction d'un cadre légal » en vue de l'organisation d'un « référendum décisionnel avec une question claire et sans équivoque et une supervision internationale ».
Le texte, signé par une trentaine d'organismes, appelle à participer activement au « processus d'indépendance » et à la campagne pour « élargir et consolider la majorité sociale favorable à un État catalan ». « C'est le moment de réveiller tous les coins du pays et du monde », souligne le document, qui réclame la convocation du référendum «au plus tard en 2014 ».
La déclaration constate l'échec de «toutes les tentatives d'intégration politique de la Catalogne au sein de l'État espagnol, y compris les 30 ans d'autonomie » et souligne que la sentence du Tribunal Constitutionnel sur le Statut d'autonomie de la Catalogne du 28 juin 2010 a confirmé qu'il n'y a que deux voies possibles : « soit disparaître en tant que nation soit, au contraire, commencer le processus d'indépendance» vers un État catalan. De plus, ils considèrent que la manifestation du 11 septembre de 2012 (fête nationale de la Catalogne) fut « le début de la fin du processus d'indépendance de la Catalogne »
Le document recueille aussi la volonté des communautés catalanes à l'étranger de « poursuivre leurs efforts » de diffusion de « l'identité nationale catalane » aux gouvernements, institutions et entités des communautés d'accueil respectives.
Ainsi, le président du Casal dels Països Catalans de la Plata a signalé dans ses déclarations l'importance du rôle de « porte-parole » de la situation catalane que possèdent les entités catalanes à l'étranger. À Buenos Aires, par exemple, les journaux se sont fait écho de la manifestation du 11 septembre. Par contre, la plupart des maisons d'édition s'opposent à l'indépendance catalane car « elles maintiennent d'étroites relations avec l'ambassade espagnole », affirme-t-il. C'est pour cela qu'une des tâches du Casal dels Països Catalans de la Plata consiste à feffectuer un « travail de fourmi » pour informer les résidents locaux sur le point de vue catalan au travers de « notes, articles, commentaires, précisions et contacts avec des journalistes » explique Carles R. Capdevila.
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